lundi 30 décembre 2013

Joyeux Noël mes chatons !

Hey ! C'est Noël ! Et tu n'as pas d'articles parce que je passe mes jours et mes nuits sous ma couette à me gaver de chocolat, de foie gras et de champagne ! (Non pour les deux derniers, c'est juste un rêve éveillé... je voulais faire glamour !)

Mais entre deux crises de foie, je voulais vous dire à tous...

JOYEUX NOËL !!


NoNoNoNo ! I don't love Christmas ! Please don't touch me !
Vomir sous le sapin... une activité saine et instructive !

Sinon j'espère que t'as eu des cadeaux cools ! Autrement ça sert à rien de passer trois jours avec toute ta famille dont tata Josiane qui te pince la joue en croyant que tu as toujours 12 ans...

jeudi 19 décembre 2013

Les fléaux méconnus des transports en commun

Tu me connais ou pas, et donc tu sais (ou pas) que j’adore profondément les transports en commun ! Et ce que j’aime par dessus tout (car oui, priorisons nos orgasmes intellectuels), c’est partager avec toi ces moments de joie, quand, après une dure journée, tu humes avec délice l’aisselle de ton voisin.

Il est pourtant de ces plaisirs fort peu discutés du métro/bus/calèche bimoteurs, qu’il est important de porter à l’attention de tous…

  • Le pet
Mais enfin ! A quoi t’attendais-tu quand j’ai parlé de joie des transports ?! On n’est pas dans un film de Woody Allen où le personnage principal va réfléchir, la tête bien appuyée contre une vitre toute propre, dans un bus quasi vide, même si c’est aux heures de pointe…
...donc je disais : le pet. C’est un acte de pur sadisme dans les transports. Des dizaines de personnes serrées les unes contre les autres et là, sans rien soupçonner, l’odeur incongrue d’une flatulence te chatouille le naseau. Mais qui  est donc l’horrible pervers(e) ayant lâché cette bombe olfactive ? Tu te tournes en tout sens, incapable de localiser la source odoriférante. Puis tu les regardes… Un à un, tu scrutes avec méfiance les visages de ceux qui t’entourent. Tu soupçonnes immédiatement celui qui a la mine basse et le regard fuyant. Il n’est pourtant pas ton coupable. Il cherche simplement à fuir le piège dans lequel vous êtes tous tombés.

Concentre-toi sur les visages légèrement souriant. Un léger rictus illumine leurs visages déments. L’un d’eux est l’auteur du crime ! Les autres sont des gens bizarres. Les pensées les plus sombres du criminel pourraient être “hihi ! j’ai pété ! Et on est tellement nombreux qu’ils ne me soupçonneront jamais !” Criminel !!
Astuce : venge-toi, assène toi aussi ta meilleure performance intestinale de la journée ! (attention si il y a eu cassoulet au repas précédent)

MOUHAHAHAHAHAHA !!! Il est 17h30 et j'ai mangé des choux à midi !!!

  • Les amoureux en manque
C’est donc l’heure de pointe, tu as 4 coudes dans les côtes et un pied transpercé d’un parapluie. Tu te sens presque martyre avant l’heure mais “pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font”. A côté de toi, se tient un couple. Pour prendre moins de place, la frêle jeune fille a pris place entre les bras forts de son compagnon.

Tu acceptes cet arrangement, ça t’empêche d’avoir une crise de claustrophobie doublée d’une fracture du sternum avant de rentrer chez toi. Mais malheur !! Ils sont de la race des lapins en manque ! Ils sont chauds comme des marrons grillés et s’apprêtent à entrer en combustion spontanée. Ils commencent donc à se mettre la langue au fond de la gorge et à se chatouiller les amygdales. Avec dégoût, tu t’aperçois qu’il a encore un morceau de persil entre les dents. Les bruits mouillés de leurs bouches à deux centimètres de ton oreille commence sérieusement à agresser ton tympan. En somme : la moutarde te monte au nez !

Mais tu peux bien tousser, remuer et te moucher dans leurs cous… ça ne changera rien ! Ils sont scotchés l’un à l’autre et essaient de fusionner. Ça me rappelle cette scène affreusement gore dans Microcosmos où l’on voit deux escargots copuler…

Astuce : entame un slow avec toi-même et embrasse langoureusement le dos de ta main. Ils verront bien que toi aussi tu as une vie bien remplie.

  • Le livre dans la tronche
Les gens qui lisent dans le métro ou le bus au lieu de pianoter avec frénésie sur leurs smartphones sont pour moi sources de respect infini… sauf mentions suivantes :
- quand il s’agit d’un livre de Marc Levy
- quand je suis frustrée de ne pas pouvoir lire la quatrième de couverture
- quand l’objet en question se trouve à un millimètre de moi, dans une posture agressive.

Développons ce dernier point…

Brûler un livre, c’est mal. Mais quand ce livre te heurte à plusieurs reprises, le nez, la joue, les doigts, et qu’il prend plus de place que toi… tu aimerais sortir ton briquet Bic et y mettre le feu !

Les personnes incriminées sont-elles simplement trop prises dans leur lecture ? Ou veulent-elles signifier par un tel acte la suprématie de leur lecture sur ton existence ? A moins qu’elles veulent que vous lisiez ensemble comme deux amis… Non décidément !

Astuce : sors ton journal grand format et lis-le en étendant bien les bras ! 

(Note : l’auteur a vu un homme faire cela dans un métro bondé, deux jours après la rédaction de ce point précis. L’auteur a failli sortir son allume-gaz)

Ça va être sympa ça dans le métro !

  • Les gens qui te fixent
Tu sais ces films d’horreur où le personnage principal (non, pas la blonde, la blonde meurt toujours en premier, j’en parlerai un autre jour) regarde tout autour de lui avec inquiétude, et que toi tu vois avec tes petits yeux, le psychopathe qui le fixe de derrière un arbre… avec une hache dans une main… et des herbes de Provence dans l’autre…

Eh bien dans les transports en commun, c’est la même chose : parfois, tu sens sur toi le regard d’un inconnu… Tu lèves les yeux, il/elle les baisse. Tu relèves tes cils de biche… BOUM ! Tu as croisé son regard à nouveau !

C’est à ce moment-là que tu t’interroges… Quoi ? J’aurais une feuille de salade coincée entre les dents ? Un furoncle sur le nez et aussi un caca de pigeon sur les cheveux ? Mon mascara aurait-il coulé jusqu’à mon menton pendant que je pleurais à chaudes larmes à la mort de Muphasa dans le Roi Lion ?!

Tant de questions qui t’assaillent alors qu’en fait, tu es juste un moyen de distraction pour une personne qui s’ennuie en face de toi… Peut-être même qu’il/elle pense que tu es top sexy moumoute !

Astuce : fixe la personne sans ciller, sans faire un geste. Regarde-le simplement avec intensité et commence à rire comme un maniaque.

  • Ceux qui font leur toilette
Parfois, quand tu prends les transports en commun, tu es à l’arrache ! Oui, c’est possible de partir de chez soi avec ta culotte de la nuit accrochée à la jambe (non, ça ne m’est jamais arrivé à moi ! Cesse d’insister !).

Mais est-ce une raison pour se maquiller dans le métro ? Ou couper ses ongles des mains dans le bus ?! Est-ce que ces gens possédés par le démon se rendent compte qu’ils empiètent dans ton cercle privé de bien-être ? L’utilisation du recourbe-cils devrait être interdite et sujette à amende lourde ! 

Bon, par contre, se mettre discrètement du vernis à ongles sur les mains ça passe… Mais si, je te dis que ça passe ! 

Mais pourquoi ces personnes nous infligent cela ? Est-ce un drame familial qui les contraint à partir de chez eux à l’aube sans qu’ils aient le temps de finir de se préparer ? Aiment-ils ce frisson si subtil qui te secoue l’échine quand tu te mets du crayon à paupière dans un environnement plein de miasmes ? Vivent-ils comme au 17ème siècle sans salle de bains ?

Astuce : sors ton lisseur à cheveux et fais-toi une superbe coiffure sous le nez du malotru ou ratiboise tes ongles de pieds avec un sécateur ! Effet garanti !

Prenons tous exemple sur le Japon !

Je ne doute pas que tu connaissais tes classiques concernant les enquiquineurs des transports… mais ceux-là ? Hein ? Tu n’y penses pas trop, ils sont dans le champ périphérique de ta vision aux heures de pointe… Ils sont fourbes et sournois… ILS MÉRITENT LE BÛCHER !!! Non j’déconne… Et toi alors ? Tu en connais d’autres, des mystérieux emmerdeurs ? Ou alors on a fait le tour de la question ! *blague deluxe*

L’auteur tient à préciser qu’elle a été témoin de tout ce qu’elle cite dans cet article !

dimanche 8 décembre 2013

Bitstrips, cette appli antipathique

Bitstrips, qu'est ce que c'est ?
Je vais te le dire : c'est la nouvelle mode d'internet qui pourri mon fil d'actualités (pourtant si intéressant et palpitant) sur Facebook !

Tu vas me dire que ce n'est qu'un amusement bon enfant ! Que c'est pour rire... Et que tout va bien dans le meilleur des mondes ! [...] Déjà, citer du Voltaire, ça ne va pas te faire monter dans mon estime. Bien au contraire.
Bitstrips te permet d'évacuer tout le narcissisme qui t'étouffe... mais d'une manière extrêmement discrète ! Car point de photo de toi dans un miroir, de statut à rallonge ou de tags sur un gif disney... mais une BD ! Tout le monde aime la bande-dessiné, et tu te sers de cette corde sensible pour t'imposer fourbement à tes amis.


Wahouuu ! Grosse cuite de malade ! On s'amuse trop !!

Bien sûr, c'est fun, on s'amuse entre potes ! Ha ha ! Big lolilol. Rends toi compte que ce ne sont que d'affreuses private jokes ! Donc voir des "X a été faire de la pêche à la mouche avec Y", "Y a jeté X à l'eau et elle sent le poisson !" et autres "X et Y se frottent le corps avec des bigorneaux et c'est trop chouette !" ça donne un peu envie de se plaindre à Facebook de ne pas avoir inventé le bouton dislike. Ça donne même envie de se planter devant Mark Zuckerberg et lui coller une droite... mais passons...

Ma réaction quand je vois un nouveau Bitstrips sur mon fil...
ça fait 3 PC que je flambe, ça commence à faire cher !

J’ai, par ailleurs, été prendre mon dictaphone en chocolat pour aller interroger quelques personnes de confiance dans la rue, et ainsi vous livrer une vision complète de ce que pense la majorité des français à propos de cette application :

Jeanine Ringeard, 83 ans : “Bitstrips ? Encore un de ces nouveaux acteurs pornographiques ?! Ah ces jeunes sont vraiment de petits pervers ! Vous sombrerez tous dans la drogue !”

Mon boucher, 51 ans : “Et avec ceci ? Comment ? Bitstrips ? Heu...non j’en ai plus en réserve, passez moi un petit coup de téléphone la veille la prochaine fois !”

Ma soeur, dont on ne citera pas l’âge : “C’est quoi encore ça ? Ça a l’air nul !”

Cette enquête exprime la vision de 99% des français et c’est vrai, parce que je le dis.

Alors oui, la mode c'est justement la mode. (Et ça me trouble tellement que je parle comme Mickael Vendetta !) Mais s'il te plait. Avant d'user et d'abuser de ces magnifiques applications (tu te souviens de Candy Crush ? Non ? Moi si... j'ai encore 512 demandes en attente), pense que Facebook est un lieu de partage social et que pourrir tes amis... c'est vraiment dégueulasse.
Un conseil : prends ta plus belle plume d'oie, une feuille de papier 8g, tes crayons de couleur et/ou tes pastels et va te dessiner comme tu l'entends même si c'est un bonhomme bâton... car tu feras preuve d'O R I G _ _ _ _ _ ? Qui a dit Orignal ?! Bref, d'originalité !

De toute façon si vous continuez, je vous passe du Patricia Kaas en boucle dans les oreilles !


Cet article a forcé l'auteur à utiliser l'appli et à se souiller intellectuellement !

Si tu ne sais pas comment dire à tes amis qu'ils te rendent malades avec ça, pose négligemment cet article sur leur mur Facebook, et fuis discrètement dans la nuit. Je m'occupe de tout...

mercredi 4 décembre 2013

Scandale : Les surnoms ridicules de l'amour !

ArticlepubliéSobusygirls

Je te préviens tout de suite : tu risques de me détester et de me haïr à la fin de cet article. Parce que tu me laisses honteusement pousser mémé dans les orties pour qu'elle s'écorche les deux genoux, mais quand on touche à ton/ta doudou d'amour, tu n'aimes pas ! Eh bien je m'en fiche,  je n'épargnerai personne, mes foudres s'abattront sur toi de toutes les manières. Car quand il s'agit d'amour, on devient con, et tu n'échappes pas à la règle. Parlons surnoms, entrons dans le vif du sujet... Go !


  • Les surnoms animaliers
C'est un peu un classique. Généralement ces surnoms font référence à une particularité physique ou émotionnelle, et sont toujours couplés à un adjectif :
- "mon gros ours", on pensera que ton copain est poilu... et obèse... ayant un penchant pour le miel... et les campeurs.
- "mon petit chat", là ta copine est sûrement mignonne mais un peu sauvage.... enfin pas sauvage dans le sens où tu voudrais l'entendre hélas... plutôt indépendante et casse-pieds, que Megan Fox dans une scène de literie !
- "mon poney fougueux"... bon ça c'est autre chose ! La catégorie équidé étant sujette à controverse, il se peut que tu obtiennes des regards admiratifs voir envieux !
Attention les cornes indiquent le cocufiage. Pas classe en société !
(Ce conseil était sponsorisé par Nadine de Rothschild)
Le problème c'est que toi tu trouves ça mignon. Cette tendre marque d'affection teintée d'un poil d'humour te fait frétiller comme une crevette hors de l'eau. Mais les autres autour de toi te trouvent particulièrement ri-di-cule ! J'aimerais que tu regardes par leurs yeux l'insolente mièvrerie que tu dégages. Et quand tu appelles ton copain d'1m90 et 120kg "mon lapin en chocolat", on a juste envie de vous filmer et d'envoyer ça à VideoGag catégorie caniche nain ! Belle référence moisie des années 90 n'est-ce pas ?
Ton merveilleux Bernard-l'hermite - Bah oui quoi ! Il s'appelle Bernard - et ta douce perdrix aux morilles donnent envie aux défenseurs des animaux d'appeler la SPA !
Alors comme tu n'es pas zoophile, fais toi violence, laisse les lapins dans leurs clapiers et va regarder un documentaire sur Arte ! D'accord ma puce ?
  • Ceux qui finissent par -ette... ou -ou
Nombreux sont les surnoms féminins qui terminent par -ette. En effet, W. Ikipédia (poète japonais du 17e siècle) nous explique que ce suffixe marque quelque chose de petit. Donc de mignon, si on en crois le vieil adage... Fleurissent donc les "choupette", "choupinette", "poupinette" et autres sandalettes ! Laisse-moi maintenant te montrer à quel point ce suffixe est désuet... et provocateur de nausée fulgurante. Tu oserais appeler une maison, une maisonnette ? Non ! La seule exception est si elle est cachée dans le pays de Disney avec des bambis, des nains et une pauvre orpheline qui balaye le plancher !
Mais quand il s'agit de surnom, tu le donnes à tout-va, de cette petite voix mielleuse et attendrie... Tes amis, ta famille ou même de simples passants, estomaqués, penseront que tu as perdu la tête et que ton âme s'est égarée...
Non parce que franchement, tu appellerais une salope, une salopette ?! Non... c'est bien ce que je pensais.


Bientôt en broderie pour strings !
Oh et les hommes, ne riez pas trop hein ! Parce que le pendant masculin (enfin... masculin... un bien grand mot tout ça...) est le -ou : choupinou, chouchou, doudou, dugenou...
Je ne sais pas vous, mais j'imagine plutôt ce genre d'homme avec un micropéni' qu'avec un engin à faire pâlir un acteur X ! (Mais je n'aime pas extrapoler, vous me connaissez !)
  • Les classiques
Ce sont les pires... Démocratisés par des années de visionnage de films à l'eau de rose avec Hugh Grant (encore une sublime référence aux années 90... là j'ai mal.) Les fléaux de ce monde sont mon Amour, mon Cœur, mon Chéri... Ca a même été tellement popularisé qu'ils en ont fait un chocolat à la liqueur... parce que ça saoule quoi !
Je crois que tu ne te rends pas bien compte... je te vois secouer la tête avec vigueur et protestations ! Mais mets toi en situation :

Intérieur, soirée. Ton patron vient vers toi avec l'idée de t'offrir une augmentation. Ta moitié arrive au même moment.
Moitié : Mon petit coeur en sucre, je t'ai pris une coupette de champagne. Les bulles qui le parsèment ressemblent à tes éclats de rire... Bois Chéri(e) ! Abreuve-toi de mon amour !
Patron (choqué) : Vous... heu... Santé ! Mais pas des pieds... hahahaha ! (il tourne les talons)

Tu aurais pu devenir vice-président mais tant pis ! Tu as quand même pu noyer ta déception dans l'alcool, c'est un plus non négligeable !
  • Fucking english people
Nous les français adorons parler anglais, c'est tellement plus cool ! Tellement wonderful que ça s'invite même dans notre intimité ! Je te passe les "Oh god ! Oh my god !! OH MY GOOOOOD !!!" de ma voisine du dessus, pour me concentrer sur les véritables causes de la guerre dans le monde : "honey", "sweety", "baby"... avec notre bel accent français à en faire flétrir un camembert.
Le pire dans tout ça : est-ce qu'on les comprend vraiment ? Non parce que l'autre fois j'ai appelé ma moitié "motherfucker" et je comprends pas... je suis célibataire maintenant !


Le surnom favori des allemands c'est "Quietscheentchen"... 
...j'ai hâte de l'apprendre à ma voisine du dessus !

Tout ça pour te dire que quand tu donnes un surnom en public, quoique tu fasses tu t'embarrasses profondément. N'insiste pas, tu fais rire. Et ta moitié, perdue dans sa bulle de mièvrerie ne verra même pas le drame social qui se joue autour de vous. Avec un peu de chance tu pourras inspirer Agnès Jaoui pour son prochain film... mais encore...

Je sais que je n'ai pas fait le tour... que tu en as sûrement des poignées entières de surnoms pourris ! Je sais que tu veux balancer les petits mimi-surnoms chouchou de tes meilleures copines... alors lâche-toi ! En attendant je vais rejoindre Amour ! Hihi !
Note de la brigade anti retour des années 90 : veuillez excuser l'auteur pour les fautes d'appréciation effroyables qu'elle a commise dans cet article. La pauvre fille a été agressée par une doudoune en plume XXL sur un slim en jean et ne s'en remet que difficilement. Envoyez-vos dons pour la sauver.

lundi 18 novembre 2013

Pourquoi les filles vont aux toilettes en meute

ArticlepubliéSobusygirls

C'est une des plus grandes interrogations de la vie : pourquoi la gent féminine se déplace soudainement en meute pour aller satisfaire un des besoins primaires de la nature ?

Mais tout d'abord, un peu d'histoire !
Les premiers signes de cette terrible addiction remontent au temps lointain où les singes commençaient à marcher sur deux pattes et à s'insulter en utilisant des mots complexes. Les femelles du clan partaient alors vers les buissons lointains à dix ou quinze, permettant alors aux mâles restés près des huttes, de profiter de l'agréable spectacle de leur démarche chaloupée... Bien sûr, l'intérêt majeur étant d'abord de ne pas se faire dévorer par un méchant tigre à dents de sabre. Quoi de plus désagréable que de devenir la proie  d'un gros animal aux dents pointus quand tu veux soulager avec délectation ta vessie ?

Le danger rôde toujours...

Par la suite, les femmes ont continué à perpétuer cette tradition de protection. Et puis peu à peu, l'invention complexe du langage aidant, les sorties vers les buissons sont devenues un temps d'échange, loin de la présence des mâles.
- Oh par la Sainte déesse de la fertilité ! Tu as vu le regard que Grblx t'a jeté ?
- Ouais c'est clair ! Il doit trop avoir envie de copuler avec toi !
- D'ailleurs, j'ai entendu dire qu'il allait défier le chef de tribu pour prendre sa place !
- Oh si ça se trouve il va t'offrir sa tête sur une pique !! Quelle chance !!

Les siècles se sont écoulés et c'est maintenant l'apanage des reines que de se déplacer avec toute sa cour. L'histoire ne le dit pas, mais Marie-Antoinette, le 13 juillet 1789, aurait dit à toutes les femmes qui la suivait jusqu'à son "trône" : "Mais vous pouvez pas me foutre la paix ?! Que voulez-vous qu'il m'arrive ici ? Que je perde la tête ?"

J'aimerais tout de même que nous soyons tous d'accord sur les termes : les hommes et les femmes ne sont pas égaux... aux toilettes ! Vous vous imaginez les filles, avoir seulement un tout petit paravent entre toi et ta copine de toilettes ? Jaugeant et jugeant la forme et la taille de la toison pubienne de ta voisine ? Les conversations incessantes qui égaillent agréablement notre pause-pipi, sont optimales grâce à cette semi-proximité qui règne dans les cabinets. Pourrais-tu parler de Bob le serveur ou encore de physique quantique si tu pouvais voir le frifri de ta voisine ? Non. Voilà pourquoi nous, les femmes, aimons aller aux toilettes ensemble. C'est un moment social, où la présence d'une cloison permet d'incroyables confidences. ATTENTION néanmoins : le pipi est un acte social, mais pas le caca. D'ailleurs, n'oubliez pas que les filles ne font pas caca.

Les meilleures confidences sont faites aux toilettes... par texto. Le son cristallin de ta vessie se déversant dans la cuvette seulement  troublée par le "Bvvrrr" du portable, suivi d'un "NOOOOON !!! Quoi ?!" L'attente est insoutenable en soirée, et quand la première craque, tout est fini :
- Oh là là... j'ai bien envie d'aller visiter les toilettes...
- OK je t'accompagne !!
- Moi aussi ! Il faudrait pas que tu te perdes !
- J'ai un GPS, je vous accompagne !

"Allez les filles, toutes aux latrines ! J'ai enfin rompu avec Charles-Henry-Edouard !"

Tous les secrets sont décortiqués et étudiés ! Les plus proches amies pourront même se passer le rouleau de PQ sous la porte, ou directement en main propre, ta compagne d'infortune assise sur le bord de la baignoire. Mais cette marque de proximité reste à la discrétion de chacune...

Voilà, ça y est, j'ai tout avoué. Peut-être sont-ce mes derniers jours sur cette terre maintenant que ce secret ultime est révélé ? Mais bon, vu qu'on a posé les bases : c'est quoi ton meilleur secret des toilettes ? Vas-y dis ! Allez ! Qu'on bitche !

vendredi 8 novembre 2013

Les 5 phrases à la con qui me donnent envie de sniffer du Vogalene

ArticlepubliéSobusygirls


Parfois au détour d’une conversation, alors que les bulles de ton Champomy te chatouillent agréablement le palais, ou qu’un morceau d’Apéricube fond subtilement sur ta langue, ton sang ne fait qu’un tour et tes petits poings se crispent. Parce que tout à coup, dans la conversation ambiante, quelqu’un a laché une bombe : la superbe phrase à la con qui te donne immédiatement des nausées.
Oh oui tu la reconnais de loin : elle est faite pour être entendue, pour faire briller les yeux du mouton qui écoute le loup… mais toi, en ton toi-même du dedans, tu as envie de hurler à l’imposteur. Mais enfin retiens-toi, tu es en société !
Passons en revue quelques unes des plus merveilleuses aberrations que l’ont peut croiser dans une conversation avec plus d’une personne. Nous admettons donc que tu ne t’infliges pas ça quand tu te parles à toi même !
#1 : “Je suis trop une geek ! Je vais au moins 10 fois par jour sur Facebook !”
Bien sûr, si c’est pour coder toi même ton appli ou parce que tu travailles avec ce bon vieux Mark Zuckerberg, tu verras dans mes yeux un certain respect.
En revanche, si c’est pour poster des statuts de toi sur toutes les étapes de la digestion de ta pomme du midi ou pour liker les photos de lolcats que tes amis mettent sur leurs murs… non. Non tu n’es pas une geek quand tu connais des raccourcis clavier ou quand tu surfes sur le net. Tu n’es pas non plus une geek quand tu parviens enfin au niveau supérieur de Candy Crush Saga… NON !
La réplique qui tue : “C’est fou ça ! Parce que moi je suis médecin : je donne des conseils sur Doctissimo tous les jours ! D’ailleurs c’est pas un cancer de l’auriculaire que tu as là ?”
Si tu te reconnais, tape trois fois dans tes mains et fais des lol !
#2 : “Je suis bipolaire parfois tu sais…”
Oh non ! Bipolaire ?! Tu veux dire que parfois ton humeur varie en fonction des évènements qui parsèment ta journée ? Tu es en colère quand le nouvel iPhone à coque rose est en rupture de stock et tu déprimes parce qu’il ne sera pas disponible avant deux semaines ? En effet, ça me semble légitime. Attention tout de même à ne pas faire d'amalgame avec un quelconque  équipement Quechua en double exemplaire : être bipolaire ce n'est pas porter DEUX polaires l'une sur l'autre... aucun intérêt, on est d'accord.
La réplique qui tue : “Oui enfin heureusement tu n’es pas constipée, ça serait beaucoup plus grave non ?”
#3 : "Quoi t'es jamais allée bruncher dans le marais un dimanche matin ?"
Est parfois couplée avec "T'es jamais allée à New York ?" et le combo breaker quand on t'assène d'une parole condescendente :  "Ah mais quoi ? Tu n'es jamais allée bruncher dans SoHo un dimanche matin après le marathon de New-York ? Tu es so 2009 !" Si tu attends de moi une quelconque réaction ou une once de jalousie, tu te mets ton smartphone dans l'oeil tellement profond, qu'il va sûrement t'égratigner l'oesophage.
La réplique qui tue : "Ce rôle de connasse prétentieuse te va vraiment à ravir ! Tu te forces beaucoup ou c'est inné ?"
#4 : “Quand j’étais petite, j’étais surdouée !”
Comme dit le vieil adage “Franklin savait compter 2 par 2 et lacer ses chaussures”. Toi aussi tu étais aussi douée que Franklin ? Peut-être même que tu savais écrire ton prénom sans aucune faute… il était temps ! Tu étais en terminale quand même !
Oh comme je suis mauvaise…
Donc oui parfois les enfants sont vifs, mais c’est tout simplement ce qui nous différencie de la poule… entre autres. Tu étais peut-être très intelligente parce que ta Tata Odette te le disait tout le temps, mais sans preuve d’avoir écrit une symphonie en mi majeur pour ton 8e anniversaire… je te décerne un mauvais point !
La réplique qui tue : “Surdouée ? Wow… mais qu’est ce qui t’es arrivé depuis ?”
#5 “J’adore la photo, j’en fais tout le temps.” dit-elle en sortant son smartphone.
Alors si c’est pour poster une photo de tes pieds à la plage, lui ajouter 40 filtres Instagram et la poster sur ton mur Facebook avec mille #hashtags… oublie-moi tout de suite. Range ton smartphone, range tes délires photographiques et va copier 500 fois “je ne serai pas hérétique !” Ah oui, note tout de même que les selfies ne sont pas encore considérées comme de l’art si tu pinces très fort ta bouche comme un bec de canard… par contre gare aux promenades en forêt quand tu fais ça ! Un chasseur peu scrupuleux pourrait se laisser berner !
La réplique qui tue : “Moi j’adore la haute gastronomie ! D’ailleurs je vais souvent dans ce fameux restaurant écossais… mais si tu sais ! Mc Do !”
Enfin même si les stars s'y mettent...

Hélas, j'en aurais bien d'autres à vous donner, mais la force m'abandonne et je vais sûrement tomber malade si je continue à ressasser. En tout cas, je suis intimement convaincue que toi aussi, tu as déjà été face à une personne dont les paroles sonnaient comme le glas à tes délicates oreilles. Partage avec nous ces moments douloureux, d’ailleurs je suis psychothérapeute à mes heures perdues : j’ai regardé tout Psych !